Qui sera la Greta Thunberg française ?

Qui sera la Greta Thunberg française ?

Cette question est légitime après la Semaine européenne du développement durable. Car oui, la Planète a besoin de nous tous, mais les mieux placés pour nous MOBILISER dans nos actions, sont des personnes médiatisées.

Rappel du contexte.

Le changement climatique induit par l’homme provoque des perturbations dangereuses et généralisées dans la nature et affecte la vie de milliards de personnes dans le monde, malgré les efforts déployés pour réduire les risques. Les personnes et les écosystèmes les moins capables de faire face sont les plus durement touchés, ont déclaré des scientifiques dans le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

La jeunesse française aussi s’inquiète de l’avenir climatique. Ce sondage ipsos de novembre 2021 le constate avec 79% des 18-35 ans intéressés par la thématique du « réchauffement climatique ». Les jeunes sondés montrent également une méconnaissance du sujet en contradiction avec la statistique précédente. En effet, 47% doutent de la preuve scientifique du réchauffement climatique et 55% pensent que l’Energie nucléaire joue un rôle.

Une Greta Thunberg française pour représenter

Indubitablement, la jeunesse française s’inquiète mais a besoin d’un leader d’opinion représentant son groupe. Un jeune qui communique par les bons canaux, qui touche, qui donne du sens et de l’espoir, pourrait constituer un courant de pensée, d’attitude, de sacrifice allant dans le bon sens. C’est une révision sociale autant qu’économique, portée par la classe moyenne contre les générations précédentes, qui incite à se réformer soi-même, par des actions du quotidien.

Greta Thunberg francaise - no planet B
Collectif NO PLANET B

Une Greta Thunberg française pour s’opposer au lobbying

Les lobbies sont multiples et puissants. Il y en a dans tous les domaines, mais je n’en donnerai que 3 d’intérêts ici :

  • Les mouvements écologistes (ou écologisme) qui portent la révoltes contre l’inaction des gouvernements mais surtout une façon de pensée différente. Même si cela va dans le bon sens, on peut les qualifier de lobbies, par exemple comme le Club de Rome.
  • Les industries qui défendent leurs intérêts, au détriment de l’Environnement. Une attitude exécrable du « quoi qu’il en coûte » au nom de la croissance.
  • Les groupes, industriels ou politiques, qui s’opposent à la réalité du changement climatique. Se basant sur des arguments scientifiques fallacieux, ils sont soutenus par les précédents.

Prenons pour exemple du Royaume-Uni, l’une des plus grandes monarchies du monde. Arrivé au pouvoir, Charles III est fort d’un profil moderne, tournée vers  le respect de l’Environnement, et en particulier, opposé à la fracturation hydraulique. Sauf que la crise du gaz russe fait s’envoler les prix, rendant cette technique habituellement chère, un peu plus rentable. Alors que vaut la protection des nappes phréatiques, des prairies et de l’air face à la perspectives de profits ? Apparemment pas assez, car Liz Truss a décidé de lever le moratoire sur le fracking, fin septembre. Un mois plus tard, et un changement de premier Ministre fait basculer l’avenir des campagnes anglaises dans le sens d’une interdiction.

Cet exemple illustre les forces lobbyistes en présence, mettant à jour des tensions complexes et opposant clairement notre modèle économique (la croissance, l’argent) à la Protection de l’Environnement à court terme. Oui, nous sommes ici au présent, nos métrics environnementales sont mauvaises

Où trouver la Greta Thunberg française

Manifestez-vous ! Le besoin de Super Héros se fait sentir en ces temps sombres pour la planète.

Le changement climatique est une menace grave et croissante pour notre bien-être et une planète saine. L’adaptation de nos comportements est une obligation : en effet, nos actions forcées, contraintes d’aujourd’hui, seront des habitudes pour nos enfants et redonneront à la nature la force de stabilisation.